Fabriques d’Église
FABRIQUES D'EGLISE
Réforme régionale du financement des cultes.
Lancée en septembre 2023 par le ministre Collignon, la réforme du financement des cultes n'aura finalement pas lieu sous la législature actuelle.
Rappelons que le ministre envisageait de plafonner l'intervention financière publique à 30 % et de supprimer un tiers des fabriques d'église. Notons au passage que selon des experts, la réforme envisagée risque de ne pas passer aupres de la Cour Européenne
Qu’est-ce une fabrique d’église?
Une fabrique d'église est l'établissement public chargé de gérer le temporel du culte dans une paroisse.
Un établissement public est une personne morale de droit public, instituée par une loi, disposant d'une certaine autonomie administrative et financière, et destinée à remplir une mission d'intérêt général, précisément définie.
Dans le cas des fabriques d'église, cette mission est la gestion du temporel du culte dans une paroisse. Une fabrique d'église n'a rien à voir avec une ASBL et conformément au droit civil (article 1 du décret impérial du 30 décembre 1809), les biens des paroisses civilement reconnues sont administrés par des fabriques d'église.
Chaque fabrique est administrée par un conseil et par un bureau des marguilliers. Le conseil est un organe délibérant, tandis que le bureau est un organe d'exécution.
Le conseil de fabrique
Le conseil comprend:
- deux membres de droit: le curé et le bourgmestre
- et cinq membres élus (ou neuf, si la paroisse compte plus de 5000 âmes)
Fabriques des églises de L'unité pastorale "Saint Joachim et Sainte Anne" de Bouillon:
BOUILLON
« Saint Pierre et Saint Paul »
Le curé, Ireneusz GOSK
Le vicaire, Santiago COUCHONNAL BEDOYA,
trésorier: M. Dachy ALAIN
NOIREFONTAINE
« Saint Côme et Damien »
Le curé, Ireneusz GOSK
Le vicaire, Santiago COUCHONNAL BEDOYA,
trésorier: M. Jules SCHNEIDER
UCIMONT
« Saint Nicolas »
Le curé, Ireneusz GOSK
Le vicaire, Santiago COUCHONNAL BEDOYA,
trésorier: Sylvie PONCIN
ROCHEHAUT
« Saint Firmin »
Le curé, Ireneusz GOSK
Le vicaire, Abbé Frédéric,
trésorier: Christiane COPET
DOHAN
« Saint Florent »
Le curé, Ireneusz GOSK
Le vicaire, Santiago COUCHONNAL BEDOYA
SENSENRUTH
CURFOZ
« Saint Lambert et Saint Léger »
Le curé, Ireneusz GOSK
Le vicaire, Santiago COUCHONNAL BEDOYA,
trésorier: André MAHOUX
LES HAYONS
« Saint Quirin »
Le curé, Ireneusz GOSK
Le vicaire, Santiago COUCHONNAL BEDOYA,
trésorier: Claude NOLLEVAUX
CORBION
« Saint Jean-Baptiste»
Le curé, Ireneusz GOSK,
Vicaire, le père Henryk PAWLIK, trésorier: Henry BRIQUEMONT
POUPEHAN
« Saint Remacle »
Le curé, Ireneusz GOSK
Vicaire, le père Henryk PAWLIK, trésorier: GREGOIRE Jeannine
FRAHAN
« N-D- de l’Assomption »
Le curé, Ireneusz GOSK,
Le vicaire,
trésorier: LEFER Gérard.
VIVY
« Saint Nicolas »
Le curé, Ireneusz GOSK
Le vicaire, Santiago COUCHONNAL BEDOYA
FINANCEMENT DES CULTESLe gouvernement wallon étudie une réforme du financement des cultes et la fusion des fabriques d'église. < Les dépenses pour travaux aux édifices du culte vont croissant pour les communes et Provinces > peut-on lire dans une note émanant du cabinet du ministre des Pouvoirs Locaux, Christophe Collignon, en septembre 2023. Cette note qui préfigure un avant-projet de décret de réforme des fabriques d'église et de réorganisation du temporel des cultes a été présentée au gouvernement wallon afin de mettre fin à une situation connue de tous mais qui n'a jusqu'à présent jamais été solutionnée. L'objectif visé, selon le ministre, est de moderniser et simplifier la législation et de mieux gérer le financement public. Afin de réduire la charge sur les finances publiques communales et provinciales, cing des six cultes reconnus (protestant, musulman, israélite, anglican et orthodoxe) passeraient sous la tutelle de la Région Wallonne. Le culte catholique resterait sous tutelle communale parce que les édifices appartiennent le plus souvent à l"église ou aux communes (sauf les cathédrales dont le financement dépendrait de la Région). A noter que la laïcité organisée resterait sous tutelle du gouvernement national (et continuerait à bénéficier d'un financement public total de son déficit). < Les établissements cultuels doivent tendre vers une plus grande autonomie financière x La note du minstre Colligon préconise une fabrique d'église pour 8000 habitants Sur base de ce calcul, les 3/4 des 1800 fabriques existantes seraient appelées à disparaître. Or, selon le cabinet de M. Collignon, le but est de réduire le nombre de fabriques d'un tiers au minimum en espérant une réduction de 50 %... Un autre chiffre avancé par le ministre : le soutien public serait plafonné à 30 %, hors charges d'investissement (Les édifices classés seraient dispensés s'adresser à des organismes privés (mécénat, sponsoring) ou attendre le soutien des fidèles. Mais le ministre se veut rassurant : < Le projet n"est pas seulement motivé par des objectifs financiers. Les économies engendrées par cette rationalisation ne dépasseraient d'ailleurs pas les 20 millions d'€ au total.Ca ne va pas chambouler les budgets communaux ... Mais nous devons nous adapter à la réalité sociologique : moins de pratiquants, beaucoup de lieux de cultes à entretenir.Et les communes se trouvent devant un mur budgétaire...> Avis d'expert Jean-François Husson (U.Liège), spécialisé dans le financement public des cultes, s'étonne que la note du cabinet du ministre Collignon ne tienne pas compte du rapport parlementaire établi en 2016 à propos du même sujet. D'une part, il estime que le resserrement du financement public va entraîner des effets collatéraux, notamment au niveau des fabriques d'église qui, pour combler les déficits, vendraient ou loueraient leurs terrains à prix fort alors que la Région veut faciliter l'accès à la terre. D'autre part, il craint que la réforme ne passe pas auprès de la Cour européenne des Droits de l'Homme étant donné que les cultes autorisés seraient traités différemment de la laïcité organisée qui, rappelons le, sous tutelle fédérale, bénéficie d'un financement intégral de son déficit. Une feuille de route pour préparer la réformeSuite à cette note, le cabinet du ministre Collignon et des représentants des services juridiques des diocèses wallons ont tenu des réunions techniques à l'issue desquelles une feuille de route a été établie. Cette feuille de route n'est pas un document législatif mais plutôt une base de travail pour mener à bien la réforme souhaitée par la Région wallonne. Elle est axée sur 5 grandes thématiques : 1. La planification et la rationalisation du nombre de lieux de culte 2. La composition, l'organisation et la gestion des établissements locaux 3. La tutelle sur les établissements locaux (Organe Représentatif) 4. Le financement des établissements locaux 5. Le logement des ministres du culte La feuille de route a été signée par Monsieur Collignon, ministre des Pouvoir s locaux de la Région wallonne, et par Mgr Harpigny, évêque référendaire pour le Temporel du culte, en date du 27 février dernier. Aucune date n'est avancée pour la mise en place de la réforme mais, étant donné le large consensus rencontré il ne fait aucun doute que nous devons nous attendre à des changements législatifs à moyen terme G.Lequy-Rédacteur BUP (Sources : Avenir 18/09/23 et 27/02/24 - Note du Service aux fabriques d'église 15/03/24) |
budgétaire).
Dans quels cas faut-il introduire une modification budgétaire ?
Pour rappel nous signalons encore les critères déterminant la nécessité d’une modification budgétaire.
La fabrique introduira une modification budgétaire :
si elle a besoin d’un article de dépenses où rien n’était prévu dans le budget initial ;
s'il n'est pas possible de respecter le total du chapitre II des dépenses, section ordinaire ;
si elle modifie les dépenses extraordinaires (sans exception !) ou si le financement d’un projet extraordinaire doit être adapté (recettes extraordinaires) ;
si les recettes ordinaires évoluent de façon à permettre de réduire le supplément communal considérablement.
S'il y a de grosses réparations en cours, chaque compte annuel vous permettra de dresser le bilan (provisoire) et de déterminer quelles sont les éventuelles prévisions à transférer à l'exercice suivant. Il est conseillé de documenter dans les observations du trésorier en annexe au compte annuel quels montants seront reportés et/ou augmentés, cette analyse pouvant être récupérée au moment même de la préparation de la modification budgétaire l'exercice d'après. En principe, on joint l'état des lieux des grosses réparations en cours en annexe au compte annuel. Pour le budget, il est requis de joindre un tableau avec les voies et moyens par projet.
Pour certains petits dépassements « extraordinaires », on constate également que la tendance n’est certainement pas d’envisager à chaque fois une modification budgétaire; par exemple, pour un placement/replacement qui dépasse le montant prévu. La concertation locale vous permettra de trancher.
Comment éviter les modifications budgétaires ?
Les modifications budgétaires ne sont pas faciles à éviter, dans la mesure où il s’agit de prévisions à ajouter suite à des événements imprévus. On constate que même pour le service ordinaire, les modifications budgétaires restent nombreuses.
Sous cet angle, nous nous permettons de vous signaler quelques astuces qui vous aideront lors de la préparation du budget 2025 :
faites attention aux articles qui sont à zéro. Si vous avez besoin d’un article, il faut prévoir un montant, sinon vous aurez besoin d’une modification budgétaire. C’est surtout important si vous envisagez un nouveau type de dépense (des bornes à gel, par exemple), même si le montant précis n’a pas encore pu être fixé. Bien entendu, il n’est pas permis de prévoir un petit montant pour tous les articles. On se limitera aux articles dont on aura (très) probablement besoin ;
tenez compte de toutes les évolutions connues. Si, en 2024, vous devez déjà introduire une modification budgétaire parce que certains articles ne suffisent pas, il faut certainement appliquer cette même logique lors de la confection du nouveau budget. Il en est de même pour les évolutions au niveau du compte annuel ;
la marge budgétaire. C’est sans aucun doute le point le plus délicat, mais une certaine marge au budget (dépenses ordinaires) permettra d’éviter des modifications budgétaires pour des imprévus « ordinaires » (entretien de chauffage, combustible, sinistres, etc.). La marge budgétaire augmente la flexibilité de réaménager les prévisions à l’intérieur du chapitre et réduira donc le risque d’une modification budgétaire. Il faudra respecter les sensibilités locales et ne pas trop s’écarter des chiffres du dernier compte annuel établi par la fabrique d'église. Ailleurs sur ce site, vous trouverez un article qui vous explique la marge budgétaire.
FABRIQUES D'EGLISE : C'est parti pour le GEFE.
Réunies le 15 septembre, les Fabriques d'église de notre Unité Pastorale
ont décidé de fonctionner en commissions au sein du GEFE (Groupe
d'Entraide des Fabrques d'Eglise) en vue de rationaliser le travail et de
se présenter devant les autorités de tutelle (Evêché et Commune) avec
un nombre réduit d'interlocuteurs.
Une première commission a été constituée lors de la réunion et traitera,
avec la Commune, des problèmes d'approvionnement de combustible
pour chauffer les bâtiments sous forme d'achats groupés ainsi que de
d'une vérification des différents contrats d'assurance (éviter de payer
MARIAGES
plusieurs primes pour un méme risque) et, ici aussi, passer par une
Se sont unis par les liens du Mariage
< centrale d'achats >.
D'autres commission (patrimoine, budget et comptes, travaux, rémunérations, [Paroisse Rochehaut
Alexandre VAN HEMELRIJCK
ou autres) seront mises sur pied lors de la (des) prochaine(s) réunion(s ).
L'AVENIR DE NOS CAISSES PAROISSIALES
Après avoir évoqué le mois dernier le devenir des Fabriques d'église, il nous faut maintenant vous entretenir aux sujet des Caisses Paroissiales qui, jusqu'à présent, étaient gérées la plupart du temps en associations de fait ce qui ne manquait pas de causer des problèmes en cas de disparition d'un membre de l'association (blocage de comptes bancaires, problèmes de succession et autres).
Le gouvernement belge a décidé de mettre un terme à ces associations de fait et imposera en 2024 une gestion via des ASBL dûment reconnues.
L'Evêché de Namur-Luxembourg demande que TOUTES les caisses paroissiales passent sous ce régime d'ASBL avant le 31 décembre 2023.
Au niveau de notre Unité Pastorale Ss Joachim et Anne, il est inconcevable de former une ASBL pour chaque caisse paroissiale et nous avons recherché une solution qui puisse satisfaire tout le monde tout en répondant aux critères légaux. Il est ainsi prévu de créer une seule ASBL au niveau de l'Unité en maintenant une totale indépendance de chaque caisse paroissiale.
Une seule banque (Fortis) rencontre les objectifs que nous recherchons, et il suffira aux gestionnaires de demander un numéro de client à la succursale qui leur sera indiquée (il n'est donc pas nécessaire d'ouvrir un compte chez Fortis).
Les gestionnaires des caisses paroissiales recevront des instructions détaillées dans le courant de ce mois d'août et une réunion sera organisée dans la première quinzaine de septembre pour entériner la création de la nouvelle ASBL et approuver ses statuts.
Pour que personne ne soit oublié, nous demandons à chaque paroisse de nous communiquer LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE les coordonnées du ou des gestionnaire(s) de la (des) caisse(s) paroissiale(s) en contactant G.Lequy (0472 /886 415 - georges.lequy@outlook.be).
Les groupements ou associations liés à l'Unité Pastorale (Amis de Lourdes, Société Saint Eloi, mouvements de jeunesse, comités de séniors ou toute autre société où il est question d'argent) peuvent participer à cette nouvelle ASBL s'ils le désirent.
L'équipe pastorale
FABRIQUES D’ÉGLISE
Ensemble pour mieux gérer
Répondant à l'invitation de l'Administration Communale de Bouillon, les représentants de TOUTES les fabriques d'église de notre Unité Pastorale ont assisté le 8 juin dernier à la présentation du GEFE (Groupe d'Entraide de Fabriques d’Église) qui est destiné à venir en aide aux fabriques installées sur un même territoire communal.
Lors de son exposé, Patrick ADAM, Bourgmestre de Bouillon, a souligné les difficultés engendrées par l'adoption en 2014 du décret wallon par lequel les Communes doivent dorénavant exercer la tutelle des fabriques d'église (en lieu et place de la Province). Au niveau communal, cela entraîne un surcroît de travail non négligeable. Pour les fabriciens, le strict respect de la législation est devenu lui aussi une charge parfois difficile à assumer.
Et le Bourgmestre de rappeler que la part des fabriques d'église dans le budget communal s'élève approximativement à 200.000 € à l'extraordinaire et à 140.000 € à l'ordinaire.
L'abbé Juan-Carlos CONDE, Vicaire Épiscopal, après avoir rappelé la genèse des fabriques d'église, signale qu'il est grand temps de revoir le fonctionnement des fabriques pour obtenir un rendement maximum. Pour arriver à ce résultat, les fabriciens se doivent de respecter divers objectifs pour une meilleure gestion (compression des dépenses, revalorisation du patrimoine, ...)
Dans un premier temps, il est demandé que toutes les fabriques se dotent d'un Conseil de Fabrique répondant aux normes en vigueur, c'est à dire un conseil de 5 membres élus (qui se choisissent un président, un secrétaire et un trésorier) et de 2 membres de droit que sont le Bourgmestre et le Curé-responsable de l'Unité Pastorale (qui peuvent se faire représenter). A noter que ces deux membres de droit doivent obligatoirement être invités à chaque réunion du Conseil de Fabrique. Au niveau des coûts de fonctionnement, il est prévu de réaliser des achats groupés, notamment pour le combustible destiné aux édifices réservés au culte avec un possible partenariat avec la commune. Dans le même ordre d'idée, il serait souhaitable que toutes les fabriques adoptent un même système informatique pour l'encodage des données du budget et des comptes. Cela simplifierait grandement le travail du trésorier ainsi que le contrôle exercé par les tutelles (Commune et Évêché). Avec une belle unanimité, toutes les fabriques de notre Unité Pastorale se disent prêtes à collaborer avec le GEFE qui sera officialisé au cours du mois de septembre prochain.
Georges pour l'équipe
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L’impact des prix de l’énergie
Diocèse de Namur
octobre 2022
L’impact des prix de l’énergie pour les communautés paroissiales
Nos évêques, par leur déclaration du 14 octobre dernier, attirent à juste titre notre attention sur toutes celles et tous ceux qui souffrent de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique dans nos pays. Ils en appellent à notre solidarité et notre sens des responsabilités (voir autre article).
Beaucoup d’entre vous n’ont pas attendu cet appel pour prendre des mesures concrètes. Nous les remercions pour les bons soins qu’ils apportent aux biens qui leur sont confiés.
Nous sommes invités à développer aujourd’hui une série de mesures pour limiter les dépenses de chauffage et d’électricité dans nos bâtiments. Afin de soutenir les initiatives déjà nombreuses et d’inciter tous les gestionnaires à prendre des mesures concrètes, nous vous communiquons par la présente une série de points d’attention.
Les communautés paroissiales doivent être informées des impacts budgétaires liés à l’augmentation de prix des énergies. À cet effet, la Fabrique donnera une estimation des frais de chauffage par week-end, afin de favoriser une participation plus généreuse aux collectes dédicacées à la Fabrique d’église.
L’utilisation des chapelles de semaine plus facilement chauffables, la diminution des températures des espaces tout en maintenant un espace accueillant et priant, la sélection des églises moins énergivores pour la célébration des mariages et des enterrements, la généralisation d’ampoules LED, une gestion rationnelle des politiques d’éclairage, etc. sont des pistes que les responsables pastoraux et les gestionnaires favoriseront.
Une question toute particulière est celle du nombre des célébrations eucharistiques dominicales. Il est nécessaire de souligner, en tout premier lieu, que la décision de regrouper des célébrations eucharistiques revient exclusivement aux agents pastoraux. Évidemment, ceux-ci devront être attentifs aux avis d’autres intervenants (Fabrique d’église, communes…). Mais la décision d’un éventuel regroupement des célébrations eucharistiques est de leur seul ressort.
À ce sujet, Mgr Pierre Warin souhaite donner, pour le diocèse de Namur, un élément de discernement : là où les célébrations eucharistiques dominicales réunissent habituellement un nombre égal ou inférieur à 10 fidèles, il serait bon de rassembler ces fidèles tantôt dans une église, tantôt dans une autre, afin de constituer des assemblées plus nombreuses et diminuer l’utilisation d’énergie.
Nous rappelons également que la collaboration entre Fabriques d’église proches peut être une manière fort intelligente de diminuer les coûts en différents postes : secrétariat social, assurances, achats groupés… La collaboration entre Fabriques d’église et la constitution de GeFe (Groupement d’entraide de Fabriques d’église) là où ils n’existent pas encore est fortement souhaitable.
Pour l’avenir, la sensibilisation s’accentuera, tout en y intégrant les concepts d’écologie intégrale, de diminution de notre empreinte écologique dans l’esprit de Laudato Si’. Une réflexion de fond sera idéalement menée en concertation avec les pouvoirs publics locaux afin de prendre les mesures à long terme.
Les services Fabriques d’église et ASBL de votre diocèse sont à votre disposition pour vous accompagner dans ces changements.
Chanoine Joël Rochette, vicaire général
Abbé Juan Carlos Conde Cid, vicaire épiscopal pour le temporel du culte
Crise géo-politique et énergétique : la solidarité à l’épreuve
Déclaration des évêques de Belgique
La guerre en Ukraine sème mort et destruction ; elle répand la haine, la peur et l'incertitude. Nous appelons à travailler sans relâche et par tous les moyens, à l’ouverture d’un début de dialogue. Chaque jour où ne parlent que les armes est un jour perdu. Pas seulement en Ukraine, déjà si éprouvée, mais dans tous les conflits qui, en tant de lieux, déchirent les peuples. Parfois moins visibles, ils sont tout aussi dévastateurs. Jamais notre attention et notre solidarité ne peuvent être conditionnelles, temporaires ou uniquement locales. Chaque personne a droit à la paix et à la sécurité.
Les victimes de la guerre comptent sur la solidarité concrète de chacun d'entre nous. La réponse qu’offrent tant de personnes à cet appel, est porteuse d’espérance. Elles collectent des biens pour secourir, donnent du sang, accueillent des réfugiés, apportent chacune leur part. De nombreuses communautés religieuses prennent également des initiatives. Nous demandons à tous de poursuivre ce qu’ils ont entrepris et de contrer ainsi l'indifférence ou le découragement. Les personnes dans le besoin méritent toute notre attention.
La guerre à la frontière orientale de l'Europe met également en lumière notre dépendance à l'égard des sources d'énergie non renouvelables. Les fournitures de base comme l'électricité et le gaz sont devenus inabordables pour beaucoup. Les Gouvernements essayent par diverses mesures, d’atténuer le désastre. Soyons aussi parcimonieux que possible avec l’énergie à la maison, au travail et partout où nous nous réunissons. Nous demandons aux personnes en charge des biens de l'Église et aux fabriques d’église d’y porter une attention particulière. Un degré en moins fait déjà une grande différence.
Le passage à une énergie durable se fait également de plus en plus urgent. Nous appelons à unir nos forces pour cette transition fondamentale. En tant qu'Église locale, nous renforcerons les mesures déjà prises. Les services diocésains pour une écologie intégrale et d’autres instances, dans ou hors de l’Église, nous aideront par leurs conseils et leurs actions.
Les conséquences désastreuses de la guerre en Ukraine plongent le monde dans une crise importante. Notre option évangélique pour les plus démunis, doit nous rendre particulièrement vigilants. Les inégalités se creusent toujours davantage et les plus démunis sont confrontés à des difficultés croissantes. Restons proches d’eux tant par des actes de solidarité ponctuels que de manière structurelle. Nous demandons que le dialogue sur le bien-être général soit remis en tête de l'agenda de la société. Le bien commun ne peut être subordonné aux intérêts purement économiques.
La guerre en Ukraine et les crises qui s’en suivent, nous interpellent particulièrement. Plus que jamais, elles nous portent à réfléchir et nous rappellent nos responsabilités. L’humanisme intégral et solidaire, proposé par l'enseignement social de l'Église, se veut seul garant d’un avenir réel et durable.
La liturgie des derniers dimanches de l’année liturgique nous éclaire et nous encourage. Elle évoque les épreuves vécues dans le monde et elle nous incite à placer notre espérance dans le Christ. Lors de la Journée mondiale des pauvres (33e dimanche ordinaire, année C, 13 novembre 2022), nous entendrons un cri, toujours actuel, du prophète Malachie (Mal 3,20) : « Le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement ». Confions nos vies au Seigneur Jésus, qui vient à nous et guérit l’humanité par son rayonnement.
Les évêques de Belgique
SIPI - Bruxelles, vendredi 14 octobre 2022
source: diocesedenamur.be
En Wallonie, valorisez le petit patrimoine sacré
Publié le 18 janvier 2022 par Angélique Tasiaux -
Le saviez-vous ? Le petit patrimoine populaire est protégé. Pour bénéficier d’une subvention (allant de 2500€ à 7500€), les éléments retenus doivent être accessibles au grand public, sans pour autant bénéficier d’un classement. Alors, rentrez vos demandes sans tarder !
En deuxième position du petit patrimoine populaire wallon (PPPW), l’Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) répertorie le petit patrimoine sacré, au nombre desquels sont repris une dizaine d’éléments particuliers.
Parmi les éléments référencés, la liste mentionne :
- les croix : expressions de la piété populaire matérialisée par une croix (en bois, en métal, en pierre, …).
- les calvaires : croix dont l’iconographie commémore la passion du Christ. Le Christ en croix est ici accompagné de la Vierge, d’autres saints ou de symboles religieux.
- les potales : niches creusées dans un mur et abritant la statue d’un saint, généralement fermées par une grille ou une vitre, et placées le plus souvent au-dessus d’une porte ou à l’angle d’un bâtiment. Par analogie, toute petite chapelle en bois fixée au mur dont elle se dégage, voire à un arbre.
- les bornes-potales : les potales sont dites bornes-potales lorsqu’elles sont posées sur un piédestal. Il s’agit alors d’édicules en pierre ou en métal qui sont soit adossés à un mur, soit isolés sur le bord d’une route ou d’un chemin.
- les reposoirs fixes : petites constructions élevées jadis au bord des routes pour le repos et la prière des voyageurs. Eléments bâtis (briques, moellons, …) destinés aujourd’hui à contenir statue et divers objets de culte.
- les clochetons d’appel : petits clochers à usage fonctionnel pour l’alarme et l’appel.
- les cloches (de la clochette au bourdon)
- les carillons et les carillons mobiles
- les orgues
- les chars de procession
Infos
Formulaire de demande
source : scathobel.be/2022/01/en-wallonie-valorisez-le-petit-patrimoine-sacre/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=lettre-d-informations-du-mardi-18012022_1474
A. T.
Illustration (c) diocèse de Namur
Catégories : Actualité, Belgique, Fil info Tags : art religieux, patrimoine religieux
Restez vigilants : vols dans les églises
Diocèse de Namur via gmail.mcsv.net
Monsieur l’abbé,
Monsieur le diacre,
Madame, Monsieur,
Ce n’est pas la première fois que nous relayons des agissements d’individus qui se proposent pour restaurer l’orfèvrerie dans les églises. Attention, il peut s’agir de personnes mal intentionnées. La police met en garde.
Très régulièrement, des personnes d’origine française - mais pas seulement - se présentent dans les églises. Elles proposent de nettoyer l’orfèvrerie, principalement les pièces argentées. Ces « spécialistes » emportent l’argenterie pour procéder au nettoyage. Et lorsqu’ils rapportent les pièces non seulement la facture est plus élevée que le devis initial mais le travail a été mal réalisé. Des individus qui peuvent se montrer menaçants.
Si de tels individus se présentent dans la paroisse, il s’agit bien sûr de ne pas leur remettre d’objets mais aussi de ne pas leur montrer la pièce, le meuble… où les différentes pièces sont rangées. Le conseil de la Police : ne pas accepter l’offre et leur conseiller de passer leur chemin.
Il y a quelques jours, deux hommes se sont présentés au président de la fabrique d’église de Denée pour, cette fois, lui proposer de réaliser des travaux de dorure ou encore de cristallisation d’argenterie sur divers objets du culte. Le président de la fabrique n’étant pas en confiance, il a préféré mettre fin à la discussion.
Il a prévenu la police, un bon réflexe.
Bien cordialement,
Service communication du diocèse
Paroisse de Bouillon
Bouillon
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