Personne âgée / Malades

Pour l'onction des malades et l'administration des sacrements :

Contacter les prêtres de la paroisse pour une visite et pour l’administration des sacrements.

Personnes responsables:

  • L'abbé Ireneusz Gosk, vice-doyen et curé du secteur de Bouillon

Rue du Brutz 1, 6830 Bouillon - 0032 61 28 75 03  - paroissebouillon@gmail.com pour toutes  les paroisses de notre Unité pastorale.                                                                                                                                                                               

  • L'abbé Santiago Couchonnal Bedoya, vicaire dans l'unité pastorale de Bouillon  

 Rue du Brutz 1, 6830 Bouillon - 0472 02 40 66 - scouchonnal@gmail.com pour les paroisses de Noirefontaine, Ucimont, Vivy.                                                                           

  • L'abbé Frédéric , vicaire.

 Rue de la Censé, 1 6830 Rochehaut - pour les paroisses de Rochehaut, Frahan, Sensenruth.

  • Le père Henryk Pawlik, auxiliaire dans notre unité pastorale de Bouillon,

Rue des Abattis, 40 6838 Corbion - 061 50 40 83 -  pheniu@hotmail.com pour les paroisses de Corbion et Poupehan

Messes Dans Les Maisons De Repos

Le Sacrement de l’onction des malades.

par Abbé Krzysztof Brzostowski

Saint Jacques nous invite à accueillir le remède spirituel pour notre corps quand nous sommes malades. Il dit : « Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté́ qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » ( Jc 5, 14-15).

  1. Qu’est-ce que c’est le sacrement des malades ?

Le sacrement des malades est une onction sacrée. Par cette onction sacrée et la prière des prêtres, l’Église toute entière recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les soulage et les sauve. L’Eglise exhorte aisi les malades " à s’associer librement à la passion et à la mort du Christ et à apporter leur part pour le bien du peuple de Dieu. " (LG n°11)

 Le sacrement de l’Onction des malades a pour but de conférer une grâce spéciale au chrétien qui éprouve les difficultés inhérentes à l’état de maladie grave ou à la vieillesse (CEC art.1527).

  1. Le sacrement l’onction des malades et l’Extrême-Onction.

Dans la tradition liturgique, tant en Orient qu’en Occident, on possède dès l’antiquité, des témoignages d’onctions de malades pratiquées avec de l’huile bénite. Au cours des siècles, l’Onction des malades a été conférée de plus en plus exclusivement à ceux qui étaient sur le point de mourir. A cause de cela elle avait reçu le nom d’ " Extrême-Onction ." (CEC art. 1512)

L’onction des malades, depuis Vatican II, a été restaurée comme étant un sacrement de vie.Considérée comme « l’extrême onction » administrée aux mourants pendant plusieurs siècles, voici que la réforme liturgique, depuis 1972, fait de l’onction un sacrement d’accompagnement des personnes malades et affaiblies.

Le sacrement de l’Onction des malades est conféré aux personnes dangereusement malades en les oignant sur le front et sur les mains avec de l’huile dûment bénite – huile d’olive ou autre huile extraite de plantes – en disant une seule fois :

 " Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’Il vous sauve et vous relève. "

(CEC art. 1513)

3. Le sacrement de l’onction des malades et le Viatique , dernier sacrement du chrétien.

A ceux qui vont quitter cette vie, l’Église offre, en plus de l’onction des malades, l’Eucharistie comme viatique. Reçue à ce moment de passage vers le Père, la Communion au Corps et au Sang du Christ a une signification et une importance particulières. Elle est semence de vie éternelle et puissance de résurrection. La Sainte Onction et l’Eucharistie, en tant que viatique, constituent, quand la vie chrétienne touche à son terme " les sacrements qui préparent à la Patrie " ou les sacrements qui achèvent la pérégrination  (CEC art. 1524 - 1525).

Abbé Krzysztof Brzostowski

Journee Mondiale Des Grands Parents

PRIERE POUR LA JOURNEE MONDIALE DES GRANDS PARENTS ET DES PERSONNES ÁGEES 2023
Vierge Marie, Mère de la foi et de l'espérance, modèle pour cette humanité courbée par l'indifférence, rendez-moi disponible comme Vous à accueillir la volonté de Dieu à magnifier et louer sa Miséricorde.
Marie, Mère de la force d'âme Vous qui connaissez mon coeur, ne me laissez pas me décourager. Je remets ma vie entre vos mains avec confiance. Guérissez mes blessures Que votre tendresse m'accompagne sur mon chemin.
Que votre présence, Mère de l'amour nous fasse connaître la joie de voir nos familles unies. Aidez-moi à transmettre la tendresse et l'Amour de Dieu aux petits-enfants et aux jeunes afin que outre le fait de prier pour eux nous puissions prier avec eux.
Intercédez Marie, pour moi, le don de l'Esprit Saint: soutenez ma faiblesse; insufflez dans mon coœur la consolation de pouvoir laisser des traces de foi parmi les jeunes, le témoignage de la beauté de la vie, la connaissance que la vie a une limite et qu'au-delà d'elle nous attend l'étreinte du Père.
Amen.
Dicastềre
Pour les Laïcs

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Homélie pour le Jour des malades 2023

Homélie pour le Jour des malades

par l'abbé Krzysztof Brzostowski

Sensenruth 11 février 2023

Dans sa lettre aux malades pour cette année 2023 intitulée « Prends soin de lui », le pape François en cette XXIXème Journée Mondiale du Malade nous invite à bien réflechir sur le fait que c'est précisément à travers l’expérience de la fragilité et de la maladie que nous pouvons apprendre à marcher ensemble selon le style de Dieu, qui est proximité, compassion et tendresse.

Pendant cette eucharistie nous sommes invités à la rencontre avec le Christ dans le sacrement des malade appelait aussi l’onction des malades.

Qu’est-ce que l’onction des malades ?

C’est la présence du Christ dans ma souffrance.

Aujourd’hui, l’Église propose ce sacrement par lequel elle croit que Jésus continue de toucher les personnes. Ce sacrement consiste en une imposition des mains et une onction d’huile bénite le Jeudi saint, lors de la messe chrismale.

Autrefois nommée extrême-onction ou dernier sacrement, car donné au seuil de la mort, il a, depuis le concile Vatican II, retrouvé la fonction du sacrement destiné à réconforter dans la douleur.

À qui est donné l’onction des malades et dans quelles circonstances ?

L’onction des malades est donnée à une personne gravement malade ou âgée.

Une des conditions pour la recevoir est d’être chrétien catholique. Elle peut être donnée autant de fois que nécessaire. En aucun cas, elle ne remplace les soins médicaux.

Quels sont les effets du sacrement des malades ?

Pour le chrétien, l’onction des malades confère une grâce particulière destinée à réconforter, apaiser, aider à vivre et vaincre les difficultés inhérentes à la maladie ou la vieillesse. Elle est reçue comme un don du Saint-Esprit qui renouvelle la confiance en Dieu et fortifie face aux tentations.

Un des effets de ce sacrement peut également être le pardon des péchés si la personne n’a pu recevoir le sacrement de réconciliation.

Enfin, dans la foi chrétienne, l’onction des malades prépare à entrer dans la vie éternelle, portée en soi depuis son baptême « en des vases d’argile » (2 Cor 4, 7).

Le sacrement des malades nous donne la force pour vivre sa souffrance.

« Marie (une dame très croyante) ne pouvait pas marcher parce que ces muscles était malades. Avant sa mort elle a écrit dans son journal :

« Si je devais vivre une deuxième fois, je ne voudrais pas vivre autrement. La souffrance m'a rapproché de Dieu et la souffrance m'a donné la plénitude de la vie. Je remercie Dieu de m'avoir donné ce chemin pour l'atteindre !…

Je n'ai pas peur de la mort, car j'ai une profonde confiance en la Miséricorde de Dieu. J'ai juste besoin d'avoir la force pour cette longue période de « départ » que je traverse en ce moment. Je veux persévérer jusqu'à la fin dans la fidélité à mon Dieu.

Parfois, quand je suis découragé et triste, je répète les paroles de l'Evangile de saint Jean : « Personne n'arrachera de mes mains ceux que le Père Céleste m'a donnés »...

Et la confiance entre en moi à nouveau et avec une joie sans bornes je me jette dans les bras de Celui qui a donné sa vie pour ses brebis ».

Saint Jean Paul a dit :

« Je répète encore avec force ; Avec votre douleur, vous pouvez renforcer l'hésitation, appeler à la correction ceux qui tombent, remplir de paix et faire confiance à ceux qui doutent et sont terrifiés. Vos souffrances, si elles sont pleinement acceptées et liées avec la souffrance du Crucifié, peuvent devenir une puissance unique dans la lutte pour la victoire du bien sur les puissances du mal, qui menacent de diverses manières l'homme moderne. Sachez accepter et vivre chacune de vos souffrances dans cette lumière ; ne refusez jamais d'offrir au Seigneur et à l'Église vos sacrifices et vos peines cachées, et vous serez les premiers récompensés et dotés."

Paul Claudel nous dit:

« Jésus n’est pas venu pour supprimer la souffrance, il est venu simplement l’habiter de sa présence. »

Comment se déroule la célébration de l’onction des malades ?

Si l’état de la personne le permet, ce sacrement aura été préparé, avec les membres de la pastorale des malades et les proches, en priant, en éclairant ce geste par la parole de Dieu, en recevant le sacrement de réconciliation.

En silence, le prêtre impose les mains à la personne souffrante, invoquant la descente de l’Esprit Saint sur elle.

Il lui donne l’onction sur le front et les mains avec l’huile des malades et dit :

« - N, par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint ».

Amen.

« Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève ».

Amen. »

A la fin, le pape François dans sa lettre  Prends soin de lui, nous confie à la Vierge Marie: 

« Je confie chacun de vous, qui êtes malades, à l’intercession de Marie, Santé des malades ; vous aussi qui prenez soin d’eux en famille, par le travail, la recherche et le volontariat ; et vous qui vous engagez à tisser des liens personnels, ecclésiaux et civils de fraternité. J’envoie à tous ma bénédiction apostolique ». Amen.

L' abbé Krzysztof Brzostowski

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
POUR LA XXXIème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE

11 février 2023

« Prends soin de lui ».
La compassion comme exercice synodal de guérison

Chers frères et sœurs !

La maladie fait partie de notre expérience humaine. Mais elle peut devenir inhumaine si elle est vécue dans l’isolement et dans l’abandon, si elle n’est pas accompagnée de soins et de compassion. Quand on marche ensemble, il arrive que quelqu’un se sente mal, qu’il doive s’arrêter en raison de la fatigue ou d’un incident de parcours. C’est là, dans ces moments-là, que l’on se rend compte de la façon dont nous cheminons : si réellement nous cheminons ensemble ou bien si l’on est sur la même route, mais chacun pour son compte, ne s’occupant que de ses propres intérêts et laissant les autres “s’arranger” comme ils peuvent. Par conséquent, en cette XXXIème Journée Mondiale du Malade, au beau milieu d’un parcours synodal, je vous invite à réfléchir sur le fait que c’est précisément à travers l’expérience de la fragilité et de la maladie que nous pouvons apprendre à marcher ensemble selon le style de Dieu, qui est proximité, compassion et tendresse.

Dans le Livre du prophète Ézéchiel, dans un grand oracle qui constitue un des points culminants de la Révélation, le Seigneur parle ainsi : « C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces […] je la ferai paître selon le droit » (34, 15-16). L’expérience de l’égarement, de la maladie et de la faiblesse fait naturellement partie de notre chemin : ils ne nous excluent pas du peuple de Dieu, au contraire, ils nous placent au centre de l’attention du Seigneur, qui est Père et ne veut perdre en chemin pas même un seul de ses enfants. Il s’agit donc d’apprendre de lui, pour être véritablement une communauté qui chemine ensemble, capable de ne pas se laisser contaminer par la culture du rejet.

L’Encyclique Fratelli tutti, comme vous le savez, propose une lecture actualisée de la parabole du Bon Samaritain. Je l’ai choisie comme point cardinal, comme pivot, pour pouvoir sortir des « ombres d’un monde fermé » et « penser et engendrer un monde ouvert » (cf. n. 56). Il existe, en effet, un lien profond entre cette parabole de Jésus et les nombreuses façons dont la fraternité est aujourd’hui niée. En particulier, le fait que la personne malmenée et volée soit abandonnée au bord de la route représente la condition où sont laissés trop de nos frères et sœurs au moment où ils ont le plus besoin d’aide. Il n’est pas facile de distinguer entre les assauts menés contre la vie et sa dignité qui proviennent de causes naturelles et ceux qui sont, en revanche, causés par les injustices et les violences. En réalité, le niveau des inégalités et la prévalence des intérêts de quelques-uns affectent désormais tous les milieux humains, de sorte qu’il apparaît difficile de considérer quelque expérience que ce soit comme étant “naturelle”. Toute souffrance prend place dans une “culture” et au milieu de ses contradictions.

Ce qui importe, toutefois, c’est de reconnaître la condition de solitude, d’abandon. Il s’agit d’une atrocité qui peut être surmontée avant toute autre injustice, car – comme le rapporte la parabole – il suffit d’un instant d’attention, d’un mouvement intérieur de compassion, pour l’éliminer. Deux passants, considérés comme des religieux, voient le blessé mais ne s’arrêtent pas. Le troisième, au contraire, un Samaritain, un homme méprisé, est mû par la compassion et prend soin de cet étranger qui gît au bord de la route, le traitant comme un frère. En faisant cela, sans même y penser, il change les choses, il engendre un monde plus fraternel.

Frères et sœurs, nous ne sommes jamais prêts pour la maladie. Et souvent nous ne sommes pas prêts non plus à admettre que nous avançons en âge. Nous craignons la vulnérabilité, et la culture envahissante du marché nous pousse à la nier. Il n’y a pas de place pour la fragilité. Et ainsi le mal, quand il fait irruption et nous assaille, nous laisse à terre, assommés. Il peut alors arriver que les autres nous abandonnent ou qu’il nous semble devoir les abandonner, pour ne pas être un poids pour eux. Ainsi commence la solitude et le sentiment amer d’une injustice nous empoisonne car le Ciel aussi semble se fermer. De fait, nous peinons à demeurer en paix avec Dieu, quand la relation avec les autres et avec nous-mêmes se détériore. Voilà pourquoi il est si important, notamment en ce qui touche à la maladie, que l’Église tout entière se mesure à l’exemple évangélique du Bon Samaritain, pour devenir un bon “hôpital de campagne” : sa mission s’exprime en effet en prenant soin des autres, particulièrement dans les circonstances historiques que nous traversons. Nous sommes tous fragiles et vulnérables ; nous avons tous besoin de cette attention remplie de compassion qui sait s’arrêter, s’approcher, soigner et soulager. La condition des malades est donc un appel qui interrompt l’indifférence et freine les pas de ceux qui avancent comme s’ils n’avaient ni frères ni sœurs.

La Journée Mondiale du Malade, en effet, n’invite pas seulement à la prière et à la proximité envers les souffrants ; en même temps, elle vise à sensibiliser le peuple de Dieu, les institutions sanitaires et la société civile à une nouvelle façon d’avancer ensemble. La prophétie d’Ézéchiel citée au début contient un jugement très dur sur les priorités de ceux qui exercent un pouvoir économique, culturel et gouvernemental sur le peuple : « Vous vous êtes nourris de lait, vous vous êtes vêtus de laine, vous avez sacrifié les brebis les plus grasses, mais vous n’avez pas fait paître le troupeau. Vous n’avez pas fortifié les brebis chétives, soigné celle qui était malade, pansé celle qui était blessée. Vous n’avez pas ramené celle qui s’égarait, cherché celle qui était perdue. Mais vous les avez régies avec violence et dureté » (34, 3-4). La Parole de Dieu est toujours éclairante et contemporaine. Non seulement pour dénoncer, mais aussi pour proposer. De fait, la conclusion de la parabole du Bon Samaritain nous suggère que l’exercice de la fraternité, qui commence par une rencontre en tête-à-tête, peut être élargi à une prise de soin organisée. L’auberge, l’aubergiste, l’argent, la promesse de se tenir mutuellement informé (cf. Lc 10, 34-35) : tout cela fait penser au ministère des prêtres, au travail des agents sociaux et de santé, à l’engagement des familles et des volontaires grâce auxquels, chaque jour, dans chaque partie du monde, le bien s’oppose au mal.

Les années de la pandémie ont augmenté notre sentiment de gratitude pour ceux qui œuvrent chaque jour pour la santé et la recherche. Mais il ne suffit pas de sortir d’une aussi grande tragédie collective en honorant des héros. La covid-19 a mis à dure épreuve ce grand réseau de compétences et de solidarité et a montré les limites structurelles des systèmes de bien-être (welfare) existants. Il faut donc qu’à la gratitude corresponde la recherche active de stratégies et de ressources, dans chaque pays, pour que tout être humain ait l’assurance d’avoir accès aux soins et que le droit fondamental à la santé soit garanti.

« Prends soin de lui » (Lc 10, 35) : telle est la recommandation du Samaritain à l’aubergiste. Jésus la répète aussi à chacun de nous et, à la fin, nous exhorte ainsi : « Va, et toi aussi, fais de même ». Comme je l’ai souligné dans Fratelli tutti, « la parabole nous montre par quelles initiatives une communauté peut être reconstruite grâce à des hommes et des femmes qui s’approprient la fragilité des autres, qui ne permettent pas qu’émerge une société d’exclusion mais qui se font proches et relèvent puis réhabilitent celui qui est à terre, pour que le bien soit commun » (n° 67). De fait, « nous avons été créés pour une plénitude qui n’est atteinte que dans l’amour. Vivre dans l’indifférence face à la douleur n’est pas une option possible » (n. 68).

Le 11 février 2023 aussi, tournons notre regard vers le Sanctuaire de Lourdes comme vers une prophétie, une leçon confiée à l’Église au cœur de la modernité. Il n’y a pas que ce qui a de la valeur qui fonctionne et il n’y a pas que celui qui produit qui compte. Les personnes malades sont au centre du peuple de Dieu qui avance avec elles comme prophétie d’une humanité où chacun est précieux et où personne n’est à exclure.

Je confie chacun de vous, qui êtes malades, à l’intercession de Marie, Santé des malades ; vous aussi qui prenez soin d’eux en famille, par le travail, la recherche et le volontariat ; et vous qui vous engagez à tisser des liens personnels, ecclésiaux et civils de fraternité. J’envoie à tous ma bénédiction apostolique.

Rome, Saint-Jean-de-Latran, 10 janvier 2023

FRANÇOIS

Célébrer Ensemble

Accompagner avec amour et compétence

La reconnaissance des conséquences de la condition finie de l’être humain stimule à développer les ressources, humaines et techniques, nécessaires pour répondre aux besoins de ceux qui vivent la difficile saison de la souffrance.


«On pourrait dire que la souffrance présente sous tant de formes différentes dans notre
monde humain, qu’il y soit également présent pour libérer dans l’homme l’amour, précisément ce
don désintéressé de son "moi" en faveur des autres hommes, des hommes qui souffrent.
Le monde de la souffrance humaine appelle sans cesse un autre monde :
celui de l’amour humain; et cet amour désintéressé qui se réveille dans son cœur et dans ses
Ses œuvres, l’homme le doit, en un certain sens, à la souffrance »
. (GIOVANNI PAOLO II)

En s’appuyant sur ces ressources présentes dans le cœur de l’homme, on peut
accompagner ceux qui souffrent sur leur chemin difficile.
L’expérience de la souffrance et de toute autre forme de handicap suscite des questions
toujours nouvelles, invoque un horizon de sens, demande proximité et attention respectueuse,
rappelle les valeurs fondamentales de la vie. Pour aider à répondre aux persistants
questions qui surgissent du cœur de la personne malade et qui concernent le sens du vivre et mourir, le sens de la douleur, de la maladie et de la mort, la vie présente
et future et leur relation mutuelle, la communauté chrétienne offre la lumière de la parole de Dieu et
le réconfort de la solidarité chrétienne. C’est pourquoi il ne s’allie pas seulement avec ceux qui, dans la
société, sont engagés dans la lutte contre la souffrance, rejetant toute forme de
dolorisme, mais aussi veut illuminer d’espérance chrétienne l’obscurité de la souffrance et
de la mort et souligner la valeur de la solidarité, de la proximité et du service .
Pour la personne humaine qui cherche et est destinée à la joie et à la vie éternelle, le
souffrir et mourir sont un mystère que seules la croix et la résurrection du Christ peuvent
éclairer et transformer en expérience de salut.

COMMISSION ÉPISCOPALE
POUR LE SERVICE DE LA CHARITÉ ET DE LA SANTÉ (Italy)

"Je vous invite à réfléchir sur le fait que c’est précisément à travers l’expérience de la fragilité et de la maladie que nous pouvons apprendre à marcher ensemble selon le style de Dieu, qui est proximité, compassion et tendresse."

FRANCOIS

11-02-2022 Fête de Notre-Dame de Lourdes

Homélie du Père Henryk Pawlik

Chers frères et sœurs,

Le 11 février, en la mémoire de la bienheureuse Vierge Marie de Lourdes, on célèbre Journée mondiale de malade.

A travers l'annuelle Journée mondiale du malade, l'Eglise entend en effet sensibiliser la communauté internationale sur l'importance du service pastoral dans le vaste monde de la santé, un service qui fait partie intégrante de sa mission. Christ, le divin Médecin, « a passé en faisant le bien et en guérissant tous». C'est dans le mystère de sa passion, de sa mort et de sa résurrection, que la souffrance humaine puise sens et plénitude de lumière. Jean-Paul II a, à ce propos, des paroles éclairantes: « La souffrance humaine — a-t-il écrit — a atteint son sommet dans la passion du Christ.

Le Seigneur Jésus, à la Dernière Cène, avant de retourner vers le Père, s'est incliné pour laver les pieds des apôtres, en anticipant l'acte suprême d'amour sur la Croix. Par ce geste, il a invité ses disciples à entrer dans sa logique d'amour qui se donne en particulier aux plus petits et aux personnes dans le besoin. En suivant son exemple, chaque chrétien est appelé à revivre, dans des contextes divers et toujours nouveaux, la parabole du Bon Samaritain, qui, en passant à côté d'un homme laissé à moitié mort par les brigands au bord de la route, « le vit et fut pris de pitié. Il s'approcha, banda ses plaies, le mena à l'hôtellerie et prit soin de lui ».

Jésus dit: « Va, et toi aussi fais de même ». Avec ces paroles, il s'adresse aussi à nous. Il nous pousse à nous pencher sur les blessures du corps et de l'esprit de tant de nos frères et sœurs que nous rencontrons sur les routes du monde; il nous aide à comprendre que, par la grâce de Dieu accueillie et vécue dans la vie de chaque jour, l'expérience de la maladie et de la souffrance peut devenir une école d'espérance.

L’Eglise reconnaît dans les pauvres et en ceux qui souffrent l'image de son Fondateur pauvre et souffrant, elle s'emploie à soulager leur détresse et veut servir le Christ en eux »

Benoit XVI nous a dit : Vous tous qui ressentez plus lourdement le poids de la croix, vous qui pleurez (...), vous les inconnus de la douleur, reprenez courage: vous êtes les préférés du royaume de Dieu, le royaume de l'espérance, du bonheur, et de la vie; vous êtes les frères du Christ souffrant, et avec lui, si vous le voulez, vous sauvez le monde. Je remercie de tout cœur les personnes qui, chaque jour, « sont au service des malades et des souffrants.

Le Père Henryk Pawlik

Paroisse de Bouillon

Bouillon

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