Unité Pastorale Notre-Dame de la Haute-Lesse

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Libin

Unité Pastorale Notre-Dame
de la Haute-Lesse

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Mercredi 29 mars 2023 à 18h en l'église Sainte-Marguerite à Smuid: Chemin de Croix adapté aux enfants

Vendredi 31 mars 2023 à 18h30 en l'église Saint-Hadelin à Maissin: cérémonie communautaire du Sacrement du Pardon

Edito du mois d'avril 2023

Chers frères et sœurs bienaimés dans le Seigneur,

Que la Joie du Ressuscité illumine vos visages et vos cœurs ! Déjà, le 4ème dimanche de carême (19 mars cette année), est connu dans la Sainte-Eglise comme dimanche de Laetare (la joie). Une sorte de trêve de la rudesse du carême dont on vient de franchir le milieu. On y célèbre déjà la joie pascale dont les rayons lumineux de vie et de victoire viennent jusqu’à nous et nous procurent des raisons de tenir et continuer la marche, au-delà de la fatigue : le point d’arrivée est plus proche et glorieux que celui de départ.
La couleur rose portée par le prêtre a traduit ce mélange du violet de la pénitence du carême non encore finie et surtout du blanc de la joie pascale proche que résume ce beau cantique simple et profond : « Christ est venu, Christ est né, Christ a souffert, Christ est mort, Christ est ressuscité, Christ est vivant, Christ reviendra, Christ est là ».
Mais on peut également reconnaitre que souvent cette joie reste cultuelle parce que notre quotidien nous rattrape après le faste de nos célébrations liturgiques. Quotidien implacable de nos réalités faites des calvaires interminables : des crises énergétique, climatique, socioéconomique, familiale en plus du chômage, des maladies, du cout élevé de la vie… Notre espérance chrétienne est parfois mise à rude épreuve.
Des réponses à ces questions de notre existence relèvent du mystère de la mort et de résurrection du Christ. En effet, l’expérience inédite et déconcertante qu’ont vécu les apôtres et les disciples de Jésus, de son entrée triomphale à Jérusalem (nos rameaux actuels) à son arrestation, crucifixion jusqu’à la mort, nous ne la mesurons toujours pas à sa juste valeur pour mieux réaliser ce que représente la Résurrection, non seulement pour ces derniers, mais aussi pour nous.
Les disciples d’Emmaüs l’expriment et l’illustrent de manière éloquente lorsque, anéantis, abattus, découragés, perdus, désespérés, ils marchent comme dans les ténèbres, donnant le dos à Jérusalem : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple, comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. »  
Leur joie de découvrir en ce compagnon de route mystérieux, leur maitre ressuscité, est débordante à tel point que rien, plus rien ne peut l’estomper, car ils savent dès lors que leur résurrection est aussi commencée et que, dans tous ces passages de la mort à la vie que nous vivons au quotidien, le Ressuscité se tient debout et nous appelle à être des vivants.
La joie pascale pour nous ressemblerait à cette joie, à ce bonheur qu’ont les mamans quand elles donnent vie à la maternité. Malgré leurs fatigues, leurs douleurs, car elles sortent de l’épreuve, on ressent sur leurs visages, un bonheur, une joie dense et intense.
Vivons intensément cette semaine sainte pour que la joie du Ressuscité, cette joie que personne et rien ne peut enlever, remplisse nos cœurs, et que nous soyons nous aussi les témoins.

Bonne semaine sainte et Joyeuses Pâques !

Abbé Pacifique et abbé Jean

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