Nos paroisses
Les paroisses de l'Unité Pastorale Notre-Dame de la Haute-Lesse
Anloy
- Eglise Sainte-Cécile
Glaireuse
- Eglise Saint Jean-Baptiste
Maissin
- Eglise Saint-Hadelin
Libin
- Eglise Notre-Dame du Carmel
- chapelle Notre-Dame de Lourdes
Ochamps
- Eglise Saint-André
- Grotte Notre-Dame de Lourdes
- Chapelle Notre-Dame de Beauraing
Redu
- Eglise Saint-Hubert
- Chapelle Notre-Dame de Walcourt (Lesse)
Smuid
- Eglise Sainte-Marguerite
Transinne
- Eglise Saint-Martin
Villance
- Eglise du Saint-Sacrement
- Chapelle Notre-Dame de Luxembourg
Sainte-Cécile (Anloy)
L’église actuelle fut construite en 1841 sur les fondations d’une église plus ancienne et plus petite. L’ancien édifice dépendait de Framont qui était commune pour les deux sections à cette époque. Le bâtiment actuel date de la période où Anloy était commune des deux sections (1824-1863) avant de devenir indépendante de Framont en 1863.
Lors de sa construction, l’église a subi une inversion c’est-à-dire que le cœur a été bâti sur l’ancien porche et inversement. Elle est faite de pierres qui sont, elles-mêmes recouvertes de calcaire. Son toit est particulier car il a été fait d’ardoises de petites tailles. La sacristie a été construite bien après, elle date de 1910. L’église est entourée du cimetière. Elle est accessible aux personnes à mobilité réduites par une rampe située à l’avant.
L’intérieur de l’église se compose d’une seule nef dans laquelle se trouvent :
- Huit vitraux remarquables réalisés par l’atelier Bary et Hintzen de Koekelberg. Ils ont été offerts par des familles et paroissiens du village. Ils datent de 1910.
- De gauche à droite on observe :
- Sainte Thérèse
- Saint Antoine le grand
- Sainte Cécile de Rome
- L’autel de la Sainte Vierge
- Saint Antoine de Padoue
- Le maitre autel avec le Christ sur la croix
- Sainte Cécile (Patronne d’Anloy)
- L’autel de Saint Joseph
- Saint Jean Baptiste
- Saint Eloi
- Saint Monon
- Le Sacré Cœur
- Des fonds baptismaux (en dessous de saint Jean-Baptiste)
- Un chemin de croix disposé de part et d’autre de l’église. Il date de 1910 et remplace l’ancien.
- Une chaire à prêcher à gauche
- Deux confessionnaux (un à gauche, l’autre à droite)
- L’orgue actuel se trouve dans le cœur. Le jubé n’est plus utilisé.
- Le clocher comporte deux cloches et une horloge extérieure sur trois faces du clocher.
Saint Jean-Baptiste (Glaireuse)
Alors qu’une chapelle y aurait existé en 1780, la construction de l’église actuelle date d’environ 1907. C’est une chapellerie de l’église de Villance.
A l’avant, on observe une tour à laquelle est collée une tourelle. L’intérieur comporte une nef unique avec un chœur à chevet polygonal.
Dans le chœur, on peut remarquer deux beaux vitraux et une peinture de l’Assomption de la Vierge Marie.
L’église de Glaireuse est dédiée à Saint Jean-Baptiste dont on peut découvrir sur l’autel de droite, une belle statue en bois polychrome datant du XIXè siècle.
Le second autel est consacré à la Vierge Marie. Remarquez qu’il est constamment orné de plusieurs bougies.
Dand le fond de l’église , on observe d’un côté, les fonts baptismaux datant de 1910 (en pierre avec un couvercle en laiton) et de l’autre côté, un confessionnal, probablement en chêne.
Saint-Hadelin (Maissin)
Eglise Saint-Hadelin (1855-1856): Des ouvertures en plein-cintre.
La nef unique est précédée d'une sorte d'avant-corps étroit duquel sort la tour. La sacristie longe le côté sud du chœur à chevet brisé. Les meubles furent placés en 1871.
Elle possède 8 vitraux en lien avec la première guerre mondiale datant de 1932 (installés dans la nef), 1 vitrail représentant la légende de Saint-Hubert datant de 1939 et deux vitraux contemporains datant de 1954 réalisés par le peintre verrier Louis-Marie Londot à Namur (installés dans le chœur).
Dans le porche de l'église se trouve le hêtre Ollivier, morceau de bois sur lequel furent gravés le nom, prénom, date et numéro de régiment par le soldat Henri Ollivier lors de la bataille de Maissin d'aout 1914.
Son orgue a été réalisé au début des années 50 par le facteur d'orgue allemand Monsieur Alfred Führer. Le chantier de construction de l'instrument a été dirigé par le maître-d 'œuvre belge Monsieur Jean Van de Cauter. Cet orgue fut un des premiers orgues positifs à commande mécanique installés en Belgique après guerre (1953).
La chaire de vérité fut démontée dans la deuxième partie du XXème siècle. Cependant, les 4 panneaux en bois reprenant les 4 évangélistes ont été conservés et ont été accrochés à un des murs de la nef.
Saint-Sacrement (Villance)
La première citation de l’église paroissiale date du polyptyque de Prüm (893).
Au XV ième siècle, Villance faisait partie de la seigneurie de Mirwart ; elle assurait une défense du territoire par une tour fortifiée. L’église actuelle est construite sur la butte occupée jadis par cette tour de défense.
De style néo-gothique, elle a été construite entre 1863 et 1865 en moellons de grès schisteux et de pierres d’angle calcaires. Elle a été restaurée à plusieurs reprises et c’est l’architecte Louis Van Hove qui lui a donné son aspect extérieur actuel en 1951.
L’église est aujourd’hui dédiée au Saint-Sacrement. C’est pourquoi, chaque année, le jour de la Fête-Dieu, une procession est organisée dans les rues du village.
L’intérieur de l’église se compose d’une seule nef dans laquelle on peut voir :
- de part et d’autre, des vitraux créés par J. Vosch en 1898
- à gauche, l’autel de la Vierge décoré par l’illustration des mystères joyeux
- à droite, l’autel de Saint-Joseph et ses mystères douloureux
-
Le chœur, où se trouve le maître-autel et ses mystères glorieux, est orienté vers l’est.
Deux sacristies se trouvent de part et d’autre du chœur.
Dans le fond de l’église, un escalier permet à l’organiste et à la chorale d’accéder au jubé où se trouve le nouvel orgue installé en 2017. - deux confessionnaux et une chaire à prêcher
- des fonts baptismaux
- un chemin de croix moderne en céramique
Notre-Dame de Luxembourg (Villance)
La tradition (aucun écrit historique ne l'atteste) rapporte que la chapelle aurait été bâtie par Antoine KAUFFMANN ("Habergy 1785- décès après 1868), en reconnaissance ) Notre-Dame de Luxembourg, pour la protection reçue pendant les campagnes napoléoniennes. Issu d'une famille de meuniers de Villance (sa grand-mère paternelle, veuve Jean-Pierre KAUFFMANN-BOECHLER, était "meunière" au Grand Moulin, ainsi que son père Jean KAUFFMANN-BALON. En 1832, il est propriétaire du Grand Moulin, avec son frère Jean-Joseph KAUFFMANN-EVRARD et leurs deux soeurs.), il fut en effet conscrit de 1806 à 1813, et revint au village sain et sauf des batailles successives. Il échappa à la mort, notamment à Luxembourg, où son cheval avait été tué sous lui. C'est vraisemblablement beaucoup plus tard, vers l'âge de 61 ans, alors qu'il exerce la fonction la mieux rémunéré de régisseur des biens de A.G. d'Artigues (verreries de Vonêche et Terre de Mirwart), qu'il entreprit de bâtir cette chapelle [...]. Il perpétua ainsi la tradition des chapelles qui saluent le passant à l'entrée des villages. Antoine KAUFFMANN n'a pas laissé de descendance [...]¨.
(texte provenant du carnet distribué lors de la bénédiction de la chapelle après rénovation en décembre 2017). Après des travaux de restauration initiés par des bénévoles, la chapelle fut réouverte et bénie 7officiellement le dimanche 17 décembre 2017. L'édifice a fêté en 2022 son 177ième anniversaire.
Unité Pastorale Notre-Dame de la Haute-Lesse
Libin
Unité Pastorale Notre-Dame - de la Haute-Lesse ASBL