Un pari fou!

Et quand on sait que ce repreneur n’est pas vraiment du milieu, on pourrait se poser encore plus de questions ! Mais le saviez-vous, quand la motivation est là, l’accomplissement n’a pas de limites.

Guy est donc ce jardinier en herbe. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne ménage pas ses efforts et qu’il déborde de nouvelles idées. Les défis il aime ça ! Et reprendre une entreprise d’horticulture en plein covid en est un, parce que Guy, vient de la finance. Un autre monde. Il aurait pu vendre des gaufres de Liège, reprendre un commerce de quincaillerie… mais non, lui ce qu’il aime par-dessous tout quand il ne travaille pas, ce qui le remplit de plénitude, c’est le jardinage.
Il en a marre de ses tableaux comptables, il a envie de retrouver du lien avec les gens, de retrouver du sens dans ce qu’il fait, du concret. C’est donc en toute logique qu’il est séduit par cette affaire à reprendre.
En mars 2020, à la veille du covid, il fait le grand saut et débarque à La Main Verte. Pour s’imprégner de l’esprit de l’entreprise, d’abord. Il écoute, il observe, il participe, il apporte une autre énergie. Le covid arrive et très vite les anciens et les futurs nouveaux propriétaires réfléchissent à des solutions  pour faire face à cette situation inédite. Le covid devient terreau. De nouvelles idées fusent, on fait face ensemble à la crise, on se débrouille, très vite, dans l’urgence, pour continuer à fournir les clients, derrière la grille, en louant une camionnette… Jeunes et anciens mêlent leur savoir-faire dans un même objectif, continuer l’aventure, satisfaire les clients. Ça crée des liens évidemment. De quoi rassurer André et Annick qui, en juillet 2020, se retirent définitivement.

Pour Guy, jardiner est un exutoire, une passion qu’il a envie de partager. Il s’émerveille de la graine qui pousse, il ne se lasse pas de planter, de semer… Avec la Main Verte, il se réjouit de retrouver des contacts, authentiques, loin des chiffres et des tableaux, de rencontrer, d’échanger, d’apprendre, encore et toujours, de retrouver un peu de quiétude. Il est heureux de renouer et de cultiver le lien entre les Hommes et la nature.

S’il pouvait être un jardin, il serait un jardin sauvage, un jardin sans limites où tout pousserait là où ça voudrait pousser. Il y planterait quand même des jonquilles, ses fleurs préférées, et les regarderait proliférer parce qu’elles annoncent le soleil, le retour de la vie, qu’elles ouvrent la voie au printemps.2021, André n’est jamais très loin mais Guy est bien dans la place.

A la Main verte, Guy Oeyen, ouvre la voie à de nouveaux projets. Il apporte sa touche personnelle, une main qui sera toujours aussi verte et désormais parfois un peu bleue. Il continuera l’œuvre d’André avec un regard résolument orienté vers l’innovation…
Toujours avec le souci du client satisfait en ligne de mire parce que rien ne vaut le sourire de ce dernier quand il repart avec les réponses qu’il attendait.

Il ne manque pas d’idées, il sème, il récolte déjà.

Il peut heureusement compter sur une équipe motivée et passionnée, aux compétences diversifiées et très complémentaires pour l’aider dans cette entreprise qui reste, encore et toujours, familiale et à taille humaine. 
Et c’est sans doute pour ça qu’on l’aime La Main Verte !

A suivre dans un prochain numéro...